Au XVIIIe siècle, le registre des délibérations de St-Georges d’Orques signale que les vins du terroir s’en vont « jusqu’en Angleterre, en Hollande et en dernier lieu en Russie ». Remarqué par Jefferson, alors qu’il était ambassadeur des Etats-Unis en France, le vin de St-Georges-Murviel devait bénéficier d’une diminution des taxes douanières, à la demande de Jefferson, devenu Président des Etats-Unis.

A la fin du XIXe siècle, sous l’impulsion de la société d’encouragement de l’agriculture de l’Hérault, que mène F. Astier, se met en place un Syndicat d’Agriculteur de Murviel, à l’initiative d’Adrien Pons propriétaire et secrétaire de Mairie. L’union et la solidarité qui se développent alors, entre viticulteurs, vont faire des merveilles.
L’effort porte sur la qualité, sur la promotion des vins du village. Les résultats, exceptionnels, ne vont pas tarder. En 1895 Médaille d’Or du Concours Général Agricole de Paris. En 1898, pour le vin rouge de 1897 provenant des vignes en partie détruites par la grêle dont les acheteurs contestaient la qualité : Médaille d’Or. En 1908, à l’exposition Franco-britannique,Médaille d’Argent.

En 1934, ils étaient classés parmi les grands crus et vins de France. Le développement régional d’une politique de « quantité » devait lui être fatal. Mais la qualité de son terroir, la spécificité de son climat, qui firent la renommée de ce cru jusqu’à une période récente demeurent et justifient pleinement l’effort entrepris par les viticulteurs ces dernières années pour lui redonner ses lettres de noblesses.