Archives de catégorie : Urbanisme

P.L.U. actuel

Le P.L.U. actuel

Les grandes lignes du Plan d’Aménagement et de Développement Durable de l’actuel PLU
Les choix retenus pour délimiter les zones
Les principes du règlement

PLU mis à jour en 2021
Servitude d’utilité publique
Arrêté portant création du périmètre délimité des abords (PDA)
Plan des servitudes d’utilités publiques

PLU modifié en septembre 2019 :
Règlement d’urbanisme modifié en septembre 2019
Orientation d’aménagement et de programmation du secteur dit « Les Saliniers » – septembre 2019
Notice de présentation de la 3ème modification du PLU

PLU modifié en janvier 2017 :
Règlement d’urbanisme modifié en janvier 2017
Orientation d’aménagement et de programmation du secteur dit « La Morte » – janvier 2017
Notice de présentation de la 2ème modification du PLU
Liste des emplacements réservés – janvier 2017

PLU modifié en janvier 2010 :
Règlement d’urbanisme modifié en janvier 2010

PLU approuvé en février 2008 :
Rapport de présentation
Projet d’Aménagement et de Développement Durable (P.A.D.D.)
Règlement d’urbanisme approuvé en février 2008

Plan de zonage du PLU :
Plan de zonage au 1/2500ème
Plan de zonage au 1/5000ème

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Plan de Prévention des Risques d’Inondations (P.P.R.I) :

Rapport de présentation des risques d’inondation
Règlement du plan de prévention des risques d’inondation
Carte de zonage

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Plan de Prévention des Risques d’Incendies de Feux de Forêts  (P.P.R.I.F.) :

Note de présentation
Règlement
Carte du zonage règlementaire PPRIF


Les grandes lignes du Plan d’Aménagement et de Développement Durable de l’actuel PLU

Les évolutions démographiques et économiques de la commune de Murviel-lès-Montpellier sont de nature à transformer radicalement le caractère physique, et les spécificités de la commune. L’équilibre socioprofessionnel de la commune pourrait en être affecté, son développement spatial également perturbé, ses équipements publics sollicités dans des directions plus ou moins prévisibles.
Ces évolutions nécessitent donc un encadrement attentif pour éviter toute dénaturation du caractère villageois particulier de Murviel-lès-Montpellier.
Ainsi le P.A.D.D.(Plan d’Aménagement et de Développement Durable) définit, dans le respect du principe d’équilibre, les orientations d’urbanisme et d’aménagements retenues par la commune. Ceci en vue de favoriser le développement économique et social et de préserver l’environnement de Murviel-lès-Montpellier.
Ces actions par delà leur caractère conservatoire sont autant d’attitudes stratégiques qui permettront de promouvoir un tourisme vert, soucieux d’environnement de qualité et d’écologie en général, de conserver les paysages de Murviel-lès-Montpellier : zones agricoles, ripisylves, oppidum, zones boisées …
Cet héritage paysager important, est l’une des caractéristiques constitutives de la commune.

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Les choix retenus pour délimiter les zones

Les zones urbaines : U

Ce sont des zones déjà bâties et desservies par les réseaux publics. Selon l’article R123-5 peuvent être classés en zone urbaine, les secteurs déjà urbanisés et les secteurs où les équipements publics existants ou en cours de réalisation ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter. Elles correspondent essentiellement aux zones préalablement construites (zone UA, UC, UD).
Deux types de zone U sont définis sur la commune :
Ua : Il s’agit d’une zone urbaine constituant le centre de l’agglomération. Elle comprend essentiellement de l’habitat, des services et activités diverses. Les constructions, anciennes pour la plupart, sont édifiées en ordre continu. La zone Ua correspond à l’ancienne zone UA de l’ancien POS. La superficie de cette zone est la même que dans l’ancien POS : 2,77 hectares
Les principaux objectifs sont :
– La valorisation et la protection du patrimoine architectural et paysager du centre ancien.
– La protection et la mise en valeur du champ de visibilité de l’église. Le champ de visibilité de l’église comprend tout immeuble, nu ou bâti, visible depuis l’église ou en même temps qu’elle dans un périmètre n’excédant pas 500 mètres (loi du 31-12-1913 art. 1,3°).
– Favoriser une mixité urbaine (habitat individuel, équipements de proximité et activités).
Ub : Il s’agit d’une zone d’habitation à faible densité composée essentiellement d’habitat individuel réalisé isolément ou dans le cadre d’un lotissement, d’équipements publics, services, artisanat. Cette zone est située en prolongement du centre ancien. Cette zone correspond à l’ancienne zone UD du POS
Les principaux objectifs sont :
– Mixité urbaine (habitat, équipements de proximité et activités).
– Densification de la zone Ub et Ub1 en continuité du centre ancien pour permettre une homogénéité paysagère avec celui-ci.

Les zones urbanisables : AU

Ce sont des zones destinées à être ouvertes à l’urbanisation. Selon l’article R 123-6 peuvent être classés en zone à urbaniser, les secteurs à caractère naturel de la commune destinés à être ouverts à l’urbanisation.

Trois types de zone AU sont définis sur la commune :
AUb : Il s’agit d’une zone non équipée destinée à l’urbanisation future.
Sur la route de Pignan, à la Matelle, cette zone permettra un accompagnement ponctuel du bâti existant tout en préservant les qualités paysagères de l’ensemble sans mettre en péril le cône de vision dégagé depuis l’entrée sur le village
Sur le secteur des « Clapissous », en limite actuelle du village, cette zone permettra le traitement ponctuel d’un ensemble regroupé entre le bois au nord et les constructions actuelles est et sud. Cette zone est sensible car elle est en limite du périmètre concerné par le PPRIF et la partie supérieure de cette zone est concernée par les protections liées à l’église de Murviel-lès-Montpellier et à l’Oppidum.
AUb1 : Il s’agit d’une zone qui ne sera urbanisé qu’à la faveur de la réalisation de réseaux publics et de voies d’accès d’une capacité suffisante pour un aménagement cohérent de la zone. Les principaux objectifs sur cette zone sont :
• Planifier et budgéter les investissements en matière d’équipements et de réseaux engendrés par l’arrivée de nouvelles populations.
• Contribuer à une meilleure anticipation de l’urbanisation future dans le respect de compatibilité des zones d’extension proposées par le SCOT.
Cette future zone d’urbanisation va permettre la constitution d’une entrée cohérente du village au Sud/Est afin d’accompagner la présence de la déchetterie et l’habitat diffus qu’elle jouxte.
Sur la route de « Bel Air », la future urbanisation confortera et accompagnera le bâti déjà présent avec une opération de densification.
Sur l’ensemble de la zone la mixité sociale sera renforcée par la présence d’habitat collectif et d’habitat social sous diverses formes.
AUd : Il s’agit d’une zone, non équipée, destinée à l’implantation d’équipements communaux. Le principal objectif étant la mise en valeur d’équipements pour la commune. Cette zone a déjà fait l’objet d’une étude lors de la révision simplifiée de septembre 2009

Les zones agricoles : A

Selon l’article R123-7 du code de l’urbanisme « peuvent être classés en zone agricole les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles.
En zone A peuvent seules être autorisées :
– Les constructions et installations nécessaires à l’exploitation agricole ;
– Les constructions et installations nécessaires à des équipements collectifs ou à des services publics, dès lors qu’elles ne sont pas incompatibles avec l’exercice d’une activité agricole, pastorale ou forestière dans l’unité foncière où elles sont implantées et qu’elles ne portent pas atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages. »

Les principaux objectifs sont :
– Protéger et mettre en valeur le potentiel agronomique, biologique, économique et naturel de cette zone.
– La valorisation du label A.O.C. qui couvre une majorité du territoire communal.

Les zones naturelles et forestières :

Selon l’article R 123-8 « peuvent être classés en zone naturelle et forestière les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue de l’esthétique, historique ou écologique, soit de l’existence d’une exploitation forestière, soit de leur caractère d’espaces naturels. »

La zone N (ancienne NDn) correspond à la zone de protection du site naturel comprenant des boisements. Elle couvre des sites délimités par les espaces Natura 2000 et ZNIEFF.
Elle couvre également des zones très restreintes qui correspondent à un bâti isolé.
La zone N1 englobe la zone de protection de l’ensemble du site de l’oppidum, dans laquelle toute construction non liée à l’exploitation du site archéologique est interdite.
Les principaux objectifs sont :
• Assurer la sauvegarde de sites naturels, coupures d’urbanisations, paysages ou écosystèmes,
• Assurer la protection contre les risques naturels et les nuisances.
• Assurer la protection du site archéologique de l’oppidum
La zone N2 : Cette zone est destinée au lagunage

La zone N Dédiée : Cette zone, non équipée, est destinée à l’urbanisation touristique future dans le cadre de la création d’un éco-parc. Cependant par anticipation sur la réalisation par la commune des équipements publics, ces équipements touristiques peuvent être réalisés sous certaines conditions.
Les principaux objectifs sont :
•   Permettre une meilleure anticipation de l’urbanisation future.
• Contribuer à un meilleur développement touristique de la commune.
Cette zone crée sur l’ancienne zone NCn (agricole) constitue le projet d’implantation de la mairie d’un parc des découvertes associé au projet d’éco parc intercommunal après plusieurs années de réflexion. Ce projet est inscrit dans les objectifs du SCOT de l’agglomération de Montpellier.
Cette zone est couverte par un périmètre de protection et de mise en valeur des espaces agricoles (PAEN) en cours d’élaboration par le département.

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Les principes du règlement

Les vocations des zones :
Les articles 1 et 2 du règlement limitent les types d’occupations du sol des différentes zones du PLU :

Zone U :
• Le secteur Ua a pour principal objectif de favoriser une mixité urbaine. Cette volonté municipale se caractérise par l’autorisation de toutes constructions à usage d’habitations, de commerces, de services, de bureaux et d’activités non soumises à la législation pour la protection de l’environnement.
• Les secteurs Ub et Ub1 se caractérisent aussi par cette volonté de favoriser la mixité de fonctions.

Zone AU :
• En ce qui concerne le secteur AUb et particulièrement l’AUb1, son objectif principal est de planifier et budgéter les investissements en matière d’équipements et de réseaux engendrés par l’arrivée de nouvelles populations. A ce titre l’ensemble du secteur se caractérise par l’admission de constructions à usage d’habitation, hôtelier, équipements collectifs, de commerces, d’artisanat, de bureaux et de services.
Dans le secteur AUb1 l’objectif de densité est de 20 logements à l’hectare. Cette zone accueillera des logements sociaux.
• L’objectif principal du secteur AUd étant de mettre en valeur une zone d’équipement pour la commune, la zone AUd se caractérise essentiellement par l’admission de toutes installations et constructions liées à la réalisation d’équipements et d’infrastructures.

Zone A :
– Afin de protéger et mettre en valeur le potentiel agronomique, biologique, économique et naturel de cette zone, le règlement autorise les constructions à usage d’habitation ou bâtiments d’exploitation directement liés et nécessaires à l’exploitation agricole.

Zone N :
– En vue de sauvegarder des sites naturels, des coupures d’urbanisation, les paysages ou les écosystèmes, d’assurer la protection contre les risques naturels ainsi que la protection du site archéologique de l’Oppidum ; le règlement de la zone se traduit par l’admission d’équipements d’intérêts et d’utilité public et par l’interdiction dans le secteur N1 de toute construction non liée à l’exploitation du site archéologique.
– Afin de permettre une meilleure anticipation de l’urbanisation future et de contribuer à un meilleur développement touristique de la commune le secteur N dédiée à la création du projet éco parc ou assimilé. Il se caractérise par l’admission de toutes constructions à usage hôtelier et d’équipements collectifs, tout en ayant un aménagement cohérent de la zone.

Les critères nécessaires à la viabilisation des terrains :
Les articles 3, 4 et 5 du règlement sont concernés par la viabilisation des terrains. Naturellement, seuls les secteurs viabilisés peuvent être ouverts à l’urbanisation, l’existence des réseaux d’adduction d’eau, d’assainissement, d’eaux pluviales, de téléphone et d’électricité étant nécessaire à l’obtention d’un permis de construire. La viabilisation des terrains est aussi fonction de l’accès et de la voirie du terrain. Entre autre les divisions de terrain doivent aboutir à créer des parcelles de forme simple et en aucun cas aboutir à des délaissés inconstructibles.

Les critères liés à l’instauration d’une trame urbaine cohérente :
En fonction de la localisation des constructions sur la commune, et dans le but de former une trame urbaine cohérente, les règles régissant la construction, articles 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13 et 14 du règlement sont très diversifiées.
Dans la zone Ua correspondant au centre ancien, l’alignement est obligatoire sauf lorsque le retrait permet de former une unité architectural avec les constructions avoisinantes. Les maisons ne doivent pas dépasser 8,50 mètres au faîtage et doivent être édifiées en ordre continu d’une limite latérale à l’autre sur une profondeur de 12 mètres à compter de l’alignement. Ces règles d’implantation des bâtiments dans la zone Ua permettent de garder une trame urbaine de centre de village.
Dans la zone Ub, les règles s’appliquant à l’implantation des constructions permettent de densifier la zone afin de trouver une forme urbaine en continuité du centre ancien. Cette nouvelle trame urbaine est rendue possible en permettant des alignements en bordure de voies ouvertes et en autorisant l’implantation des constructions en limites parcellaires.

Les périmètres et protections spécifiques au plan de zonage :
Les périmètres de protection se superposant au zonage du PLU sont :
• Les espaces boisés classés (EBC). Les obligations liées à la préservation de ces espaces sont détaillées dans les annexes du règlement.
• Le champ de visibilité de l’église St Jean.
• Le site de l’Oppidum.
• Les emplacements réservés présents sur la commune annoncent aussi une volonté d’acquisition par la collectivité en vue de réaliser des aménagements d’intérêts publics.

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Des dispositions spécifiques pour Murviel-lès-Montpellier

Afin de permettre à chacun des Murviellois de pouvoir mener à bien son projet de construction, depuis le mois de septembre 2014, une permanence se tient à la mairie les premier et troisième mercredi de chaque mois. Un rendez-vous doit être préalablement pris et les conseils sont fournis notamment grâce à la présence du service instructeur de la Métropole qui a en charge l’application du droit des sols.

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Révision du P.L.U.

Les enjeux de l’élaboration du P.L.U.
Les enjeux environnementaux du territoire communal


 Les enjeux de l’élaboration du P.L.U.

Le Conseil Municipal a, par délibération du 27 octobre 2014, décidé de mettre en révision le PLU approuvé le 12 février 2008 et modifié en janvier 2010. Cette mise en révision est motivée par plusieurs considérations, notamment la création de la Métropole Montpellier Méditerranée et par la nécessité de revoir le zonage et le règlement du PLU pour les rendre plus conformes aux objectifs affichés et aussi pour tenir compte de l’abandon du projet de ZAC. Dans l’attente de l’approbation de cette révision c’est toujours l’ancien PLU qui s’applique.

Le Plan Local d’Urbanisme à pour objectif de définir les enjeux et l’avenir de la commune. C’est un projet collectif, et non une somme de projets individuels. A ce titre, il doit être conforme aux articles L.110 et L. 121-1 du Code de l’Urbanisme.
Article L.110 :
« Le territoire français est le patrimoine commun de la nation. Chaque collectivité publique en est le gestionnaire et le garant dans le cadre de ses compétences. Afin d’aménager le cadre de vie, d’assurer sans discrimination aux populations résidentes et futures des conditions d’habitat, d’emploi, de services et de transports répondant à la diversité de ses besoins et de ses ressources, de gérer le sol de façon économe, de réduire les émissions de gaz à effet de serre, de réduire les consommations d’énergie, d’économiser les ressources fossiles d’assurer la protection des milieux naturels et des paysages, la préservation de la biodiversité notamment par la conservation, la restauration et la création de continuités écologiques, ainsi que la sécurité et la salubrité publiques et de promouvoir l’équilibre entre les populations résidant dans les zones urbaines et rurales et de rationaliser la demande de déplacements, les collectivités publiques harmonisent, dans le respect réciproque de leur autonomie, leurs prévisions et leurs décisions d’utilisation de l’espace. Leur action en matière d’urbanisme contribue à la lutte contre le changement climatique et à l’adaptation à ce changement. »

Article L.121-1 :
« Les schémas de cohérence territoriale, les plans locaux d’urbanisme et les cartes communales déterminent les conditions permettant d’assurer, dans le respect des objectifs du développement durable :
1° L’équilibre entre :
a) Le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des espaces urbanisés, la revitalisation des centres urbains et ruraux ;
b) L’utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières, et la protection des sites, des milieux et paysages naturels ;
c) La sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine bâti remarquables ;
d) Les besoins en matière de mobilité.
1° bis La qualité urbaine, architecturale et paysagère, notamment des entrées de ville ;
2° La diversité des fonctions urbaines et rurales et la mixité sociale dans l’habitat, en prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction, sans discrimination, des besoins présents et futurs de l’ensemble des modes d’habitat, d’activités économiques, touristiques, sportives, culturelles et d’intérêt général ainsi que d’équipements publics et d’équipement commercial, en tenant compte en particulier des objectifs de répartition géographiquement équilibrée entre emploi, habitat, commerces et services, d’amélioration des performances énergétiques, de développement des communications électroniques, de diminution des obligations de déplacements motorisés et de développement des transports alternatifs à l’usage individuel de l’automobile ;
3° La réduction des émissions de gaz à effet de serre, la maîtrise de l’énergie et la production énergétique à partir de sources renouvelables, la préservation de la qualité de l’air, de l’eau, du sol et du sous-sol, des ressources naturelles, de la biodiversité, des écosystèmes, des espaces verts, la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques, et la prévention des risques naturels prévisibles, des risques miniers, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature. »

Les zones de développements urbains proposés ont été respectées et affinées dans le PLU.
A l’entrée, route de Pignan le PADD a définit une potentialité de quelques parcelles permettant une extension très mesurée – en dentelle- pour conforter le bâti actuel. (Zone AUb- La Matelle) Ce travail « à la parcelle» accompagne et termine l’aménagement de Rouvière Longue. La commune a mis en avant la nécessité de préserver le cône de vision exceptionnelle sur le village depuis la route de Pignan. Elle n’a pas souhaité utiliser l’ensemble de la zone proposée afin de préserver l’identité paysagère et l’image symbolique du clocher et du village.
A l’entrée, route de Saint Georges d’Orques, la zone d’extension urbaine prévue a été respectée. Elle concerne une zone d’urbanisation future (Zone AUb1), qui a été précisée par les Orientations d’Aménagement (ex-ZAC)
A l’entrée, le long de la Départementale 27 (vers saint Paul et Valemalle) des zones d’extensions sont prévues par le SCOT dans le secteur du mas des Oliviers. Le PLU propose des zones accueillant de nouvelles constructions (Zone AUb- et Ub1) sous la forme d’aménagement cohérent. Il s’agit là d’accompagner une entrée encore très peu investie par le bâti laissant une large place au végétal et de préserver le fond de vallée qui dégage une vue plongeante sur la plaine et vers le littoral.
A l’entrée route de Bel Air, le SCOT indique une limite qui sépare le cadre bâti de l’espace de l’oppidum, matérialisé en N1 par le zonage PLU. C’est en arrière du bâti après le Mas de Garenc que le SCOT indique des limites à conforter sur une profondeur de 100 à 150 mètres. Le PLU par la création de la Zone AUb1 se propose d’y remédier en créant un espace urbain cohérent qui termine le village et accompagne l’entrée de ville sans toutefois respecter les dispositions du SCOT : profondeur du bâti largement supérieure aux 150 mètres exigées par le SCOT et extension de cette zone AUb1 très au-delà du périmètre figurant au SCOT..
De façon générale le principe de compacité villageoise prôné par le SCOT a été suivi et organisé notamment par la possibilité de densification en zone Ub pavillonnaire.

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Les enjeux environnementaux du territoire communal

L’étude environnementale, permet d’affirmer que les sensibilités et des contraintes environnementales relatives à la commune de Murviel-lès-Montpellier sont directement liées à son contexte géomorphologique.
Si la nature karstique de son territoire explique notamment la mosaïque de milieux remarquables favorables à une différenciation d’écosystèmes naturels, elle induit également des sensibilités en termes d’eaux souterraines et des risques d’inondations par ruissellement d’eaux pluviales.
La grande richesse, l’étendue et la diversité des espaces naturels de la commune offrent le développement d’écosystèmes méditerranéens, notamment de type «garrigue» et «pelouse steppique». La préservation des qualités et des potentialités écologiques et paysagères de la plupart des écosystèmes remarquables de la commune doit nécessairement passer par une gestion adéquate des dynamiques de végétation et par la maîtrise de l’embroussaillement, qui imposent probablement de maintenir des usages traditionnels de ces terres caussenardes.
Par la qualité de son cadre de vie et de loisirs, par la proximité de la capitale régionale et par la pression démographique et urbanistique actuelle, la commune de Murviel-lès-Montpellier doit s’attacher à préserver ses spécificités paysagères, environnementales et humaines.

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Des dispositions spécifiques pour Murviel-lès-Montpellier

Afin de permettre à chacun des Murviellois de pouvoir mener à bien son projet de construction, depuis le mois de septembre 2014, une permanence se tient à la mairie les premier et troisième mercredi de chaque mois. Un rendez-vous doit être préalablement pris et les conseils sont fournis notamment grâce à la présence du service instructeur de la Métropole qui a en charge l’application du droit des sols.

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P.P.R.I. (Risques inondations)

Plan de Prévention des Risques d’Inondations (P.P.R.I.) :

Un plan de prévention des risques d’inondation (sigle : « PPRI ») est un document émanant de l’autorité publique, destiné à évaluer les zones pouvant subir des inondations et proposant des remèdes techniques, juridiques et humains pour y remédier.

C’est un document stratégique, cartographique et réglementaire. Il définit les règles de constructibilité dans les secteurs susceptibles d’être inondés. La délimitation des zones est basée sur les crues de référence, et c’est en ce sens que ces documents sont souvent remis en question, notamment prospectivement en raison du contexte de dérèglement climatique.

Réglement du plan de prévention des risques d’inondation
Rapport de présentation des risques d’inondation
Carte de Zonage des risques d’inondation
Carte d’Aléa des risques d’inondation

P.P.R.I.F. (Incendies et feux de forêts)

Plan de Prévention des Risques d’Incendies de Feux de Forêts  (P.P.R.I.F.) :

La commune de Murviel-lès-Montpellier, située dans une zone à risque d’incendie de forêt, fait partie des communes où un Plan de Prévention des Risques Incendies et Feux de Forêts a été approuvé ; elle est classée en zone à Risque global fort (Arrêté Préfectoral du 11 Mars 2013).

Les propriétaires situés en zone exposée sont concernés par les obligations légales de débroussaillement autour de leur habitation

Note de présentation
Règlement
Carte du zonage règlementaire PPRIF
Plaquette explicative sur le débroussaillement obligatoire


Emploi du feu :

ATTENTION vous ne pouvez pas tout brûlez !!!

Le Règlement Sanitaire Départemental interdit l’incinération des déchets verts, tailles de haies, tontes de pelouses et autres végétaux issus de l’entretien des parcs et jardins.

L’incinération et le brûlage des végétaux peuvent être concernés par 2 types de réglementation selon la nature des végétaux, leur origine, leur mode de récolte, leur situation géographique ou l’objectif de leur élimination.

Le Règlement Sanitaire Départemental :
D’une manière générale et sur l’ensemble du département, l’article 84 du Règlement Sanitaire Départemental stipule que le brûlage à l’air libre des ordures ménagères est interdit.

Dans le chapitre 20 de l’annexe 2 du décret n°2002-540 du 18 avril 2002, relatif à la classification des déchets, qui liste les déchets entrant dans la catégorie «Déchets municipaux (déchets ménagers et déchets assimilés provenant des commerces, des industries et des administrations) y compris les fractions collectées séparément », on trouve les « déchets de jardins et de parc » (rubrique 20.02).

Les déchets verts issus des jardins qui peuvent être définis comme les matières végétales issues de l’exploitation, de l’entretien ou de la création de jardins ou d’espaces verts publics et privés ainsi que les déchets organiques des activités horticoles professionnelles ou municipales, à l’exception des supports de culture entrent donc bien dans la catégorie des déchets ménagers et assimilés dont le brûlage est interdit par l’article 84 du Règlement Sanitaire Départemental.

L’arrêté permanent d’emploi du feu n°2002.01.1932 du 25 avril 2002 :
Cet arrêté a pour objectif de limiter ou de réglementer l’apport de feu en forêt et dans les zones exposées aux incendies de forêt tels que bois, forêt, landes, garrigues, maquis, plantations forestières ou reboisements et jusqu’à une distance de 200 mètres de ces terrains.

Cet arrêté n’a pas vocation à réglementer l’emploi du feu et les incinérations sur l’ensemble du département et à d’autres fins que la prévention des incendies de forêt.

1. L’incinération des végétaux :
L’incinération des végétaux (coupés ou sur pied) qui est réglementé par l’arrêté préfectoral 2002.01.1932 du 25 avril 2002 ne concerne donc que les espaces naturels et agricoles situés à moins de 200 mètres des bois, forêt, landes, garrigues, maquis, plantations forestières ou reboisements, l’élimination des rémanents d’exploitation forestière, des produits issus du débroussaillement tels que définis par les prescriptions techniques de l’arrêté préfectoral n°2005.01.539 du 7 mars 2005 ainsi que l’élimination des supports de culture, souches, taille des arbres fruitiers, chaumes, etc.….

Ce type d’élimination ne doit toutefois entraîner aucune gêne ou insalubrité pour le voisinage.

date incinération

2. L’emploi du feu :
L’emploi du feu réglementé par l’arrêté préfectoral 2002.01.1932 du 25 avril 2002 concerne les barbecues, les pétards, les feux d’artifice, les cigarettes, la production d’étincelles, etc. …

L’arrêté n° 2007.1.705 du 4 avril 2007 complète donc l’arrêté permanent n° 2002.01.1932 du 25 avril 2002.

Les incinérations de déchets végétaux et de déchets verts qui sont interdites par l’article 84 du Règlement Sanitaire Départemental ne peuvent donc pas être traitées par l’arrêté permanent d’emploi du feu et en sont donc explicitement exclues.

ADEME

Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie

Résidence Antalya
119 avenue Jacques Cartier
34965 MONTPELLIER Cedex 2
Tél : 04 67 99 89 79
Fax : 04 67 64 30 89
Courriel : ademe.languedoc-roussillon@ademe.fr
Site web

L’ADEME est l’opérateur de l’État pour accompagner la transition écologique et énergétique. C’est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) placé sous tutelle conjointe du ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie et du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Afin de leur permettre de progresser dans leur démarche environnementale, l’ADEME met à disposition des entreprises, des collectivités locales, des pouvoirs publics et du grand public ses capacités d’expertise et de conseil. Elle aide en outre au financement de projets, de la recherche à la mise en œuvre, et ce, dans les domaines suivants : la gestion des déchets, la préservation des sols, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables, la qualité de l’air et la lutte contre le bruit.

Vous avez un projet de rénovation de votre logement, vous cherchez des informations pour consommer mieux, pour mieux gérer vos déchets, pour changer vos habitudes à la maison comme au bureau. L’ADEME propose de nombreuses explications et conseils qui vous aideront à rendre votre quotidien plus écologique.


L’ADEME finance votre projet

Afin d’accompagner la transition énergétique et écologique en France, l’ADEME se dote d’une nouvelle organisation de ses aides financières à destination des entreprises, collectivités, organismes de recherche et structures relais de mobilisation.

Un dispositif organisé en 4 familles d’aides couvrant l’ensemble des thématiques de soutien de l’ADEME : la réduction des consommations d’énergie et des émissions de Gaz à effet de serre (GES), le développement des énergies renouvelables et de l’économie circulaire ainsi que la reconversion des friches et sites pollués et l’amélioration de la qualité de l’air intérieur ou extérieur.

Aides à la réalisation :

  • aides à la décision : diagnostics et études d’accompagnement de projets réalisés par un prestataire externe ;
  • projets environnementaux, principalement sous forme d’investissements : opérations exemplaires ou opérations de diffusion de technologies éprouvées (Fonds Chaleur, Fonds déchets, soutien à la méthanisation).

Aides à la connaissance :

  • projets de recherche, développement et innovation ;
  • études « à caractère général » : benchmark, prospective, développement d’outils, méthodes, évaluation… ;
  • observatoires territoriaux.

Aides au changement de comportement :

  • programmes de communication, formation, animation ;
  • équipements pédagogiques ;
  • programmes d’actions des relais de mobilisation.

Aides dans le cadre d’un contrat d’objectifs :

  • projets territoriaux de 3 ans sur la base d’un objectif de résultats.

CAUE

CONSEIL D’ARCHITECTURE, D’URBANISME ET DE L’ENVIRONNEMENT

19, rue Saint-Louis
34000 Montpellier
Tel : 04 99 133 700
Fax : 04 99 133 710
Site web

La loi sur l’Architecture du 3 janvier 1977 institue la création, dans chaque département, d’un organisme, le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement, chargé de poursuivre, sur le plan local, les objectifs définis au plan national en vue de promouvoir la qualité architecturale, urbaine, paysagère et environnementale.

Le CAUE assure, dans le cadre d’un service public de proximité et d’une offre à la fois culturelle, pédagogique et technique, la conduite des 4 missions que lui assigne la loi.

4 missions pour promouvoir et améliorer la qualité architecturale, urbaine, paysagère et environnementale

  • Informer et sensibiliser tout public dans les domaines de l’architecture, de l’urbanisme, du paysage et de l’environnement et favoriser sa participation à l’élaboration de son cadre de vie.
  • Conseiller les particuliers dans leurs projets de construction ou de réhabilitation, pour une meilleure prise en compte de la qualité architecturale et environnementale des constructions et leur bonne insertion dans le site environnant.
  • Conseiller les collectivités territoriales dans tous les projets et démarches d’aménagement des territoires.
  • Former les professionnels, les élus et les maîtres d’ouvrage dans les domaines de l’architecture, de l’urbanisme, du paysage et de l’environnement.

Une plateforme locale d’expertise professionnelle
Les équipes techniques des CAUE sont composées de professionnels de disciplines diverses – architecture, urbanisme, paysage, environnement, énergie, communication – qui ont développé des compétences spécifiques, liées aux approches globales et transversales de l’aménagement, aux démarches environnementales et aux pratiques pédagogiques.

Région Occitanie : Éco-chèque logement

La Région vous aide activement à faire des économies d’énergie grâce à l’éco-chèque Logement.

Financez de 1000 à 1500 euros sur le montant des travaux visant à réaliser des économies d’énergie dans votre logement.

L’éco-chèque logement s’adresse aux particuliers qu’ils soient propriétaires occupants ou bailleurs d’un logement situé dans la région, qui réalisent des travaux visant une économie d’énergie d’au moins 25%. Il est cumulable avec d’autres aides liées aux économies d’énergie.

Je suis un particulier

Pour le particulier, l’éco-chèque est pratique et facile d’utilisation.
La valeur de l’éco-chèque vient en déduction du montant total de la facture et la Région se charge de rembourser les professionnels Reconnu garant de l’environnement (RGE) partenaires du dispositif.

Je suis un professionnel

Les partenaires du dispositif peuvent être payés par un éco-chèque puis être remboursés par la Région.

Devenir partenaire est simple, rapide et gratuit. Votre espace personnalisé vous permet d’effectuer vos démarches de remboursement et de vous informer sur leur suivi.


[1Trouver un professionnel partenaire du dispositif éco-chèque : pour accéder à l’outil de recherche d’un professionnel rdv ici https://ecocheque.fr/Beneficiaire/View/SearchPartenaireForRegion

[2Alerte délai : Les demandes envoyées par la Poste nécessitent plus de temps pour leur traitement et peuvent se perdre. Pensez à conserver une copie de l’ensemble du dossier. Si vous n’avez pas de nouvelles de la Région sous 30 jours, veuillez prendre contact auprès de nos services.

[3Alerte délai : Les demandes envoyées par la Poste nécessitent plus de temps pour leur traitement et peuvent se perdre. Pensez à conserver une copie de l’ensemble du dossier. Si vous n’avez pas de nouvelles de la Région sous 30 jours, veuillez prendre contact auprès de nos services.

[4Les RIB libellés aux nom et prénom du professionnel ne pourront être acceptés qu’avec la mention suivante inscrite sur ce document : « je soussigné(e) [nom et prénom du professionnel] atteste que ce compte bancaire est le compte servant à mon activité professionnelle », suivie de la date et de la signature du professionnel.

ALEC Montpellier Métropole

L’Agence Locale de L’Énergie et du Climat Montpellier Métropole est un service neutre, gratuit et indépendant de conseil en économies d’eau et d’énergie.

33 bis rue du Faubourg Saint Jaumes
34000 Montpellier
Tél. : 04 67 91 96 96
E-mail : contact@alec-montpellier.org
Site Web


L’ALEC travaille sur :

  • la rénovation des logements, des bâtiments publics, des bureaux,
  • la sobriété et l’efficacité énergétiques (réduction des consommations et des factures, choix de matériels économes en énergie),
  • les énergies renouvelables (solaire, bois, géothermie…),
  • les économies d’eau,
  • la qualité de l’air,
  • la lutte contre le réchauffement climatique.

Dans ce but, l’ALEC met en place plusieurs types d’actions :

  • des partages d’informations techniques et juridiques
  • des conseils techniques et financiers
  • des animations (conférences, visites, ateliers pratiques…)
  • des formations
  • des accompagnements de projets.

Statut

Association loi 1901 déclarée d’intérêt général, l’ALEC Montpellier Métropole a été fondée en décembre 2007 par :

  • la Ville de Montpellier
  • la Métropole de Montpellier
  • la Région Occitanie
  • avec le soutien de l’ADEME et l’Union Européenne.

L’ALEC est actuellement présidée par Isabelle Touzard, Vice-présidente de Montpellier Méditerranée Métropole, Déléguée à la Transition écologique et solidaire, Biodiversité, Energie, Agroécologie et Alimentation et Maire de Murviel-lès-Montpellier.

Partenaires

Les partenaires de l’ALEC Montpellier Métropole sont nombreux : collectivités, entreprises, organismes professionnels, gestionnaires de patrimoine et associations ayant un lien avec l’énergie, l’eau, les transports ou le bâtiment.

De plus, l’ALEC fait partie :

  • de la Fédération FLAME qui comprend réunion 40 agences en France
  • du réseau Cler qui rassemble près de 300 structures de professionnels, engagées dans la mise en œuvre d’une transition énergétique juste et ambitieuse
  • du réseau régional GRAINE Occitanie pour l’éducation à l’environnement
  • de l’association Coopere34, réseau des acteurs de l’éducation à l’environnement dans l’Hérault

Publics et territoire d’intervention
Sur le territoire de la Métropole de Montpellier, particuliers, professionnels, collectivités peuvent faire appel aux compétences et savoir-faire de l’ALEC. 


NOS ACTIONS

Vous envisagez des travaux d’isolation ? Vous souhaitez changer de chaudière ? Besoin de conseils pour réduire vos factures d’énergie et d’eau ?

L’ALEC Montpellier Métropole est un service neutre et gratuit d’information sur :