Archives de catégorie : Urbanisme

Étude des déplacements

Etude : Déplacements 


Objectif :

  • Cette étude a pour objectif de définir un schéma de déplacements (voiture, piétons, vélos, bus…) et de stationnement. Elle a deux finalités :
    • Apporter des éléments structurants pour l’élaboration du projet urbain (la trame de déplacements constitue le « squelette» autour duquel sont conçus les espaces urbanisés)
    • Apporter des éléments préalables à la réfection des voiries dans les quartiers prioritaires (quartier résidentiel nord, avenue de Montpellier, avenue des jardins).
  • La commune a recours au bureau d’étude INDIGGO. Les habitants seront associés au diagnostic et aux propositions.

Maîtrise d’ouvrage :

  • Commune, dans le cadre de la convention transitoire avec la Montpellier Méditerranée Métropole

Budget :

  • 23 730 euros

Calendrier :

  • L’étude commencera en avril 2015 et sera terminée à l’automne 2015

     route de mtprte bel air     

Démarches et formulaires

Afin de permettre à chacun des Murviellois de pouvoir mener à bien son projet de construction, le service urbanisme est à votre disposition pour vous renseigner. Vous pouvez le joindre aux heures d’ouverture de la mairie.

Si nécessaire, un rendez-vous peut également être pris en présence du service instructeur de la Métropole qui a en charge l’application du droit des sols.


Notice explicative pour les demandes de permis de construire, permis d’aménager, permis de démolir et déclaration préalable


Déclarations préalables : opérations non soumises à permis de construire ou d’aménager

 Permis de construire pour une maison individuelle et ou ses annexes

Permis de démolir :


Permis d’aménager :


Permis de construire ou permis d’aménager


Demande de Certificat d’urbanisme d’information / opérationnel : connaître le droit de l’urbanisme applicable sur un terrain / savoir si l’opération projetée est réalisable sur la commune de Montpellier


 Modification d’un permis délivré en cours de validité :


Transfert de permis délivré en cours de validité :


Suivi de chantiers

Lexique

ADEME :
Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie. L’ADEME est l’opérateur de l’État pour accompagner la transition écologique et énergétique. C’est un établissement public à caractère industriel et commercial

Affichage d’un permis de construire :
Il est obligatoire en mairie et sur le terrain. Le panneau doit rester visible sur le terrain pendant toute la durée du chantier.

ALE :
Agence Locale de l’Énergie est un outil de proximité, d’aide à la décision, un lieu d’échanges et de conseil en matière d’énergie, pour tous les consommateurs de la métropole montpelliéraine.

ANAH :
Agence nationale de l’habitat. L’Anah est un établissement public d’État qui a pour mission de mettre en œuvre la politique nationale de développement et d’amélioration du parc de logements privés existants.

Cadastre et plan cadastral :
C’est un document fiscal qui identifie les propriétaires de parcelles numérotées et représentées sur un plan cadastral.
Attention, un plan cadastral est très souvent imprécis, à manipuler avec prudence.
Le plan cadastral est consultable en ligne sur : http://www.cadastre.gouv.fr/

CAUE :
Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement. Il est chargé de poursuivre, sur le plan local, les objectifs définis au plan national en vue de promouvoir la qualité architecturale, urbaine, paysagère et environnementale.

Certificat d’urbanisme (CU) :
C’est un acte administratif qui informe le pétitionnaire sur les dispositions d’urbanisme et les limitations administratives au droit de propriété qui sont applicables à un terrain.

Changement de destination :
Il s’agit de la modification de l’utilisation en vue de laquelle un immeuble a été construit ou acquis. On distingue les catégories de destination suivantes : habitation, hébergement hôtelier, bureaux, commerce, l’artisanat, l’industrie, l’exploitation agricole ou forestière ou fonction d’entrepôt.

Déclaration d’ouverture de chantier (D.O.C.) :
Après l’obtention du permis de construire, le bénéficiaire démarre le chantier : il doit alors déposer une D.O.C. en Mairie dans un délai maximum de deux ans compté à partir de la date d’arrêté du permis. Au delà de ce délai le permis sera caduque.

Déclaration attestant l’achèvement et la conformité des travaux (D.A.A.C.T.) :
Elle permet de déclarer l’achèvement des travaux de construction ou d’aménagement ; de déclarer que ces travaux de construction ou d’aménagement sont conformes à l’autorisation et respectent les règles générales de construction ou de déclarer que le changement de destination ou la division de terrain a été effectué et est conforme au permis ou à la déclaration préalable.
Lorsque les travaux de construction ou d’aménagement, ayant fait l’objet d’un permis ou d’une déclaration préalable sont terminés, le maître d’oeuvre dépose en mairie la D.A.A.C.T. À compter de la réception en mairie de la déclaration, La commune dispose d’un délai de 3 mois pour contester la conformité des travaux et 5 mois pour les travaux réalisés dans le périmètre du plan de prévention des risques d’inondation.

Déclaration d’intention d’aliéner (D.I.A.) :
Avant chaque vente, le vendeur ou son notaire doit déposer une déclaration d’intention d’aliéner en mairie, avec mention du bien vendu et du prix. La Commune a alors la possibilité, dans les 2 mois, de “préempter”, c’est-à-dire se substituer à l’acquéreur, pour mettre en oeuvre une opération d’aménagement (Z.A.C.), de logement social, de voirie, la réalisation d’un équipement public ou une opération d’utilité publique.ATTENTION : le défaut de D.I.A. pour un bien soumis au droit de préemption peut entraîner la nullité de la vente.

Déclaration d’utilité publique (D.U.P.) :
Un projet d’intérêt public (équipements publics, voirie, transport, logements sociaux …) nécessite des acquisitions de terrains ou de bâtiments par la personne publique qui en a l’initiative (État, département, ville, SNCF …) pour les libérer et les démolir. Il peut alors donner lieu à expropriation après D.U.P. Après une enquête publique, au cours de laquelle un dossier faisant le bilan coûts/avantages du projet est mis à la disposition du public qui peut s’exprimer, le Préfet peut déclarer le projet d’utilité publique. Cette D.U.P. déclenche ensuite, si les négociations amiables n’aboutissent pas, la procédure d’expropriation, au terme de laquelle le juge civil fixe le prix et les indemnités (aux propriétaires et locataires) et transfère la propriété du bien à la personne publique.

Déclaration préalable (D.P.) :
C’est une autorisation administrative qui s’impose aux travaux de faible importance non soumis à permis de construire et aux divisions de terrain non soumises à permis d’aménager.

Droit de préemption urbain (D.P.U.) :
C’est un instrument de politique foncière institué au profit des communes leur permettant d’acquérir par priorité, dans certaines zones préalablement définies, les biens mis en vente, en vue de réaliser des opérations d’intérêt général. Il prime les droits de préemption dont peuvent être bénéficiaires les personnes privées. La commune est informée par la DIA (voir ce sigle).

Emplacement Réservé (ER) :
C’est un terrain que la commune décide de geler au PLU dans le but d’y construire un équipement collectif.

Espace boisé classé (EBC) :
Un espace boisé classé au plan local d’urbanisme est une zone protégée non constructible destinée à préserver ou à créer un espace vert.

Etablissements recevant du Public (ERP) :
Ce sont les locaux et enceintes dans lesquels des personnes sont admises, soit librement, soit moyennant une rétribution ou une participation quelconque, ou dans lesquels sont tenues des réunions ouvertes à tout venant ou sur invitation, payantes ou non. Sont considérées comme faisant partie du public toutes les personnes admises dans l’établissement à quelque titre que ce soit en plus du personnel.

Limite séparative :
Il s’agit de tout côté d’une unité foncière appartenant à un propriétaire, qui le sépare d’une unité foncière contigüe appartenant à un autre propriétaire.

Permis d’aménager (P.A.) :
C’est une autorisation administrative qui s’impose à toute opération d’aménagement (division d’un terrain en plus de deux lots à construire avec la création d’espaces communs, camping, aire de stationnement, parc d’attraction, terrain de sports ou loisirs,…).

Permis de construire (P.C.) :
C’est une autorisation administrative qui doit être obtenue avant d’entreprendre une construction nouvelle ou de modifier une construction existante.

Permis de démolir (P.D.) :
C’est une autorisation administrative qui doit être obtenue préalablement à la démolition partielle ou totale de tout bâtiment.

Plan Local d’Urbanisme (PLU), ex-P.O.S. (Plan d’Occupation des Sols)
C’est le document qui fixe les règles d’urbanisme applicables sur le territoire de la commune (règles générales d’utilisation des sols et règles de construction). Il a pour rôle de déterminer l’affectation principale des sols par zone (zones résidentielles denses avec commerces, zones pavillonnaires …) et de définir les règles (hauteur maximale, emprise au sol, pourcentage d’espace vert, parkings, C.O.S..) qui devront s’imposer à toute construction ou transformation de l’implantation des bâtiments, d’une manière générale et pour chaque zone. C’est le document sur la base duquel sont instruits les permis de construire. Mais le PLU, c’est aussi la traduction formelle d’une vision globale du devenir de la ville. Il forme le cadre légal de toutes les actions, d’initiative publique ou privée, qui touchent l’aménagement et le développement de Moissac. Il garantit au cours du temps que les évolutions de la ville sont conformes aux intérêts de la collectivité. Le PLU doit donc orienter l’avenir et concrétiser des choix politiques dans tous les domaines qui ont des répercussions sur l’organisation de l’espace communal.

Plan de masse :
Plan du terrain, généralement au 500e ou au 200e, faisant apparaître les mesures exactes des limites et éventuellement les points de niveaux.

P.P.R.I. :
Un plan de prévention des risques d’inondation est un document émanant de l’autorité publique, destiné à évaluer les zones pouvant subir des inondations et proposant des remèdes techniques, juridiques et humains pour y remédier.

P.P.R.I.F. : 
Plan de Prévention des Risques d’Incendies de Feux de Forêts. La commune de Murviel-lès-Montpellier, située dans une zone à risque d’incendie de forêt, fait partie des communes où un Plan de Prévention des Risques Incendies et Feux de Forêts a été approuvé ; elle est classée en zone à Risque global fort (Arrêté Préfectoral du 11 Mars 2013).

Recours des tiers :
Possibilité dont dispose un tiers de contester la validité d’un permis ou d’une déclaration préalable, à titre gracieux ou contentieux, dans un délai de 2 mois à compter de l’affichage sur site et à la mairie de l’autoristion (voir affichage).

Unité foncière :
C’est un ensemble des parcelles cadastrales contiguës qui appartiennent au même propriétaire ou à la même indivision.

Viabilités :
Ensemble des réseaux nécessaires pour une maison : Eau potable, électricité, assainissement. Il faut différencier:
– les branchements : mise en place des différents réseaux en limite de propriété par les concessionnaires,
– les raccordements : opération qui consiste à relier ces coffrets et regards à la construction.

Servitude d’utilité publique :
Les Servitudes d’Utilité Publique sont des limitations administratives du droit de propriété et d’usage du sol. Elles sont visées par l’article L. 126-1 du Code de l’Urbanisme. Mises en oeuvre par les Services de l’Etat, elles s’imposent aux autorités décentralisées lors de l’élaboration des documents d’urbanisme. Il y a obligation pour le PLU de respecter les servitudes d’utilité publique. Ces servitudes se répartissent en quatre catégories :
– servitudes de protection du patrimoine (monuments historiques et sites)
– servitudes relatives à l’utilisation de certaines ressources et équipements
– servitudes relatives à la défense nationale
– servitudes liées à la salubrité et à la sécurité publique (surfaces submersibles, plans de prévention des risques).

Précaution incendie

La commune de Murviel-lès-Montpellier, située dans une zone à risque d’incendie de forêt, fait partie des communes où un Plan de Prévention des Risques Incendies et Feux de Forêts a été approuvé ; elle est classée en zone à Risque global fort (Arrêté Préfectoral du 11 Mars 2013).

Les propriétaires situés en zone exposée sont concernés par les obligations légales de débroussaillement autour de leur habitation :


Plaquette explicative sur le débroussaillement obligatoire disponible en cliquant ici


Plan de Prévention des Risques d’Incendies de Feux de Forêts  (P.P.R.I.F.) :

Note de présentation
Règlement
Carte du zonage règlementaire PPRIF

Natura 2000

A l’occasion du salon “Chasse, pêche et nature” à Saint Gély du Fesc du 6 juin 2015, 12 sociétés de chasse volontaires ont signé la charte Natura 2000.natura 2000
Portant sur un territoire de 60 000 ha et recoupant 4 sites Natura 2000, cette charte unique comprend, entre autres, des engagements concernant le respect des mares temporaires (ne pas les remplir afin de maintenir un assèchement naturel l’été) ou encore l’évitement des bords de falaises en période de reproduction des rapaces. En présence de Philippe SAUREL, Président de Montpellier Méditerranée Métropole, Ferdinand JAOUL, conseiller régional, ou encore Didier KRUGER, Directeur régional de l’environnement de l’aménagement et du logement, les chasseurs du territoire, et notamment l’assocation des chasseurs et propriétaires de Murviel, ont montré leur volonté d’appuyer la démarche Natura 2000 dans son objectif de maintien de la biodiversité.


Notre territoire est concerné à l’Ouest et au Nord par une large zone Natura 2000 gérée par la Communauté de communes Vallée de l’Hérault. Il s’agit du Site d’Intérêt Communautaire (SIC) «Montagne de la Moure et causse d’Aumelas» qui s’étend sur une dizaine de communes et comprend différents habitats naturels d’intérêt communautaire : pelouses méditerranéennes (parcours substeppiques), prairies humides et mares temporaires, ainsi que de nombreuses espèces de chauves-souris inscrites sur les listes de protection, et différentes espèces d’oiseaux, dont l’aigle de Bonelli et le Circaëte Jean-le-Blanc.

Au vu des enjeux naturels présents, il est envisagé d’étendre cette zone et également d’y désigner une Zone de protection spéciale (ZPS) au titre de la Directive Oiseaux. Avant de se prononcer, la municipalité a souhaité en débattre avec les murviellois. Ainsi, le 17 novembre dernier les acteurs de cet espace ; chasseurs, agriculteurs, associations de sports de plein-air, propriétaires, ainsi que toute personne intéressée à débattre sur ce sujet, ont été conviés à une réunion organisée à Murviel avec la Commune de Pignan. Cette réunion, qui a commencée par une présentation des enjeux présents et de l’outil de gestion que forme Natura 2000 par les animatrices de ce site ; Laure Béné et Melina Choupin, a ensuite continué sur une discussion, qui a notamment mis en avant la régression de la biodiversité observée par certains murviellois sur ces dernières années, mais également de l’importance des activités humaines, notamment la pratique agricole et pastorale, dans la conservation de ces milieux ouverts riches en biodiversité ; activités que soutient le Document d’Objectifs (DOCOB) de cette zone Natura 2000. Le 25 novembre, le comité de pilotage regroupant notamment l’ensemble des Communes concernées par ce SIC, a va- lidé le projet d’extension de cette zone et la désignation d’une ZPS et adopté le DOCOB, qui définit les mesures de gestion de cette zone. Ce projet, pour être adopté définitivement, devra être validé par les Communes concernées par délibération début 2015.

Pour plus d’informations :
http://valleeherault.n2000.fr/

Vous pouvez télécharger le diaporama qui a été présenté lors de la présentation de la zone Natura 2000, le 17 novembre 2014, en cliquant ici

Carte Natura 2000 + extension copie

SCOT

LE SCHÉMA DE COHÉRENCE TERRITORIALE (SCOT)

 

Le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT)
Arrêt du SCoT – Enquête publique – Conclusion de la commission d’enquête
Période de concertation

LE SCHÉMA DE COHÉRENCE TERRITORIALE (SCOT)

SCOT Montpellier Méditerranée Métropole

Le Schéma de Cohérence Territoriale révisé de Montpellier Méditerranée Métropole a été approuvé par délibération du Conseil Métropolitain du 18 novembre 2019.

Document de planification, le Schéma de Cohérence Territoriale définit, à l’horizon 2040, les grandes orientations d’aménagement du territoire métropolitain.
Il fixe les limites entre, d’une part, les espaces urbains ou voués à l’urbanisation et, d’autre part, les espaces naturels et agricoles.

Les 4 objectifs de la révision du SCoT sont :

  • Préserver et reconquérir l’exceptionnelle richesse environnementale pour mieux la valoriser
  • Adapter le territoire au changement climatique et en atténuer ses effets
  • Se préparer aux évolutions démographiques prévisibles et aux besoins qu’elles génèrent
  • Accompagner le développement économique pour qu’il soit créateur de richesses et d’emplois

Il encadre et met en cohérence l’ensemble des documents de planification et de programmation d’échelle métropolitaine, à savoir, notamment :

  • Le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUi)
  • Le Plan de Mobilité
  • Le Programme Local de l’Habitat (PLH)
  • Le Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET)

Ce document est opposable depuis le 22 janvier 2020.

Les grandes lignes du projet sont présentées dans une plaquette synthétique.

ARRÊT DU SCOT – ENQUÊTE PUBLIQUE – CONCLUSION DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE

Le projet de SCoT révisé a été arrêté au Conseil de Métropole du 19 juillet 2018.

L’enquête publique sur le projet de SCoT révisé s’est tenue du 21 novembre 2018 au 4 janvier 2019.

La commission d’enquête publique a présenté au Président ses conclusions le mardi 7 mai 2019. Elle a émis un avis favorable avec une seule réserve.

La dernière étape a consisté à adapter le document suite à cette phase de consultation, avant de le soumettre au vote du Conseil de Montpellier Méditerranée Métropole.

PÉRIODE DE CONCERTATION

Une concertation a été organisée, pour associer, pendant toute la durée de l’élaboration du projet de révision du SCoT, les habitants, les associations locales et les forces vives du territoire.

Ainsi, un dispositif permanent a été mis en place pour recueillir les contributions en ligne, par mail et courriers.

Après une série de dix réunions publiques de présentation et d’échange, dont quatre thématiques et six à l’échelle des secteurs territoriaux, du 21 mars au 4 avril 2017, le projet de SCoT révisé a été mis à disposition dans les 31 communes du 20 juin au 30 octobre 2017.

Une nouvelle période d’expression renforcée s’est tenue du 27 avril au 4 juin 2018, lors d’une deuxième période mise à disposition du projet de SCoT révisé dans les 31 communes. Un registre à disposition du public ainsi que le formulaire ont permis de recueillir les observations et contributions.


DOCUMENTS À TELECHARGER

Les origines de l’urbanisation

Le développement de Murviel-lès-Montpellier au fil de l’histoire

(d’après l’étude ZPPAUP réalisée par E. et O. de Guillebon et I. Moulis)

Le site du Castellas : une occupation probablement Néolithique

L’occupation la plus ancienne de Murviel-lès-Montpellier a été retrouvée sur le site du Castellas. Elle date probablement de la fin de la Préhistoire (époque Chalcolithique, autour de 2000 avant J.C.), mais n’est attestée que par quelques fragments de céramique ou des silex, sans que des traces d’habitat permanent aient été mises à jour.
Cette incertitude se poursuit à travers l’Age du Bronze (1888-600 avant J.C.) et les débuts de la Protohistoire (VIe au IIIe siècle avant J.C.), même si l’existence d’un habitat Protohistorique sur la hauteur voisine des Gardies, entre Murviel et Pignan, suggère une occupation similaire du site.
L’enceinte supérieure du Castellas sur la face nord du site, semble appartenir à la série des fortifications protohistoriques de notre région, telles qu’on les observe sur des sites comme Ambrussum (Villetelle), Nages (Gard), Ensérune (Nissan-lès-Ensérune) qui ont été élevées durant les cinq siècles qui ont précédé la conquête romaine de 121 avant J.C.
Ce premier noyau d’habitat groupé, protégé par de hautes murailles, s’est donc installé aux surveiller les alentours: au sud vers la mer comme au nord vers la Garrigue du mas Dieu.

Les trois enceintes successives témoignent d’une occupation progressive et évolutive dans le temps: la ville s’étant peu à peu déplacée sur la partie basse du site.
Une enceinte d’environ 1300m de longueur enserrait une véritable ville dont l’occupation se situe entre le Ier siècle avant J.-C. et le IIe siècle après J.-C. Les vestiges nombreux des terrasses basses montrent un habitat constitué de maisons en pierre aux toitures de tuiles, un ensemble de rues et places qui organisent l’espace public et privé, laissant supposer une ville particulièrement florissante.

3 enceintes

……….de l’Antiquité au Moyen Age : la Cioutat et le Mas de Garenc

La ville antique a peu à peu été abandonnée, seule une poche au sud de l’église disparue de Saint-Julia, (mentionnée sur la carte de Cassini) laisserait supposer l’existence d’une ville antique tardive à l’emplacement de la Cioutat: Il s’agit vraisemblablement de sites transitoires de peuplements entre l’habitat tardoantique et le Moyen Age.
Le haut Moyen Age reste la période pour laquelle la question de l’habitat reste difficile à élucider. Il y a certainement eu une continuité entre Altimurum, cité antique, et la villa de Muro-Vetulo, citée en 1031-1060.
Un glissement de la population vers le bas de l’enceinte gallo-romaine, au niveau du Mas de Garenc, a probablement eu lieu entre le VIIIe et le XIe siècle. Un réseau parcellaire concentrique et des chemins encore actifs au Moyen Age convergent en effet autour de ce hameau. Cet habitat médiéval était au début du XIIe siècle en concurrence avec la villa de Murviel (premier noyau médiéval du village actuel). Il s’agit vraisemblablement de sites transitoires de peuplements entre l’habitat tardo-antique et le Moyen Age.

mas de garenc

Le hameau de Garenc, bien distinct du village, existait toujours au XIXe , il fait partie de nos jours de l’agglomération de Murviel (faubourg) mais sa trame moyenâgeuse est encore perceptible.

mas de garenc 2

……….le village du Moyen Age: le castrum

Légèrement perché (119 m d’altitude), le site du village médiéval de Murviel correspond à la dernière migration de la population et à sa polarisation autour d’un noyau attractif fort.
La première mention de Murviel (villa de Muro-Vetulo) est faite au milieu du XIe siècle. L’église Saint-Jean est citée dès la fin du XIe siècle : le chapitre de Maguelone prend sous sa protection l’église de Murviel (1080-1095); une autre charte en date de 1122 désigne la paroisse de la villa de Saint-Jean de Murviel.
A côté de son église, Murviel possédait vers la fin du XIIe siècle un château fort; En effet, devenus seigneurs temporels en 1251, les évêques de Maguelone font édifier contre cette église (façade sud-ouest) une résidence fortifiée (actuel presbytère) dont il ne reste que quelques assises (contemporaines de l’abside), huit corbeaux triples supportant une arcature appareillée et huit autres corbeaux triples mieux conservés encore, au sud-est. Le château et l’église occupent une situation centrale dans le castrum médiéval.
Si les évêques sont souvent présents à Murviel, c’est qu’ils s’y sentent en sûreté. Les murailles qui entourent la petite agglomération sont probablement élevées au cours du XIIIe siècle

……….le village du XVIIe au XIXe

Au XVIIIe siècle, les enceintes enserrent un espace plus restreint que celui du castrum du XIIIe siècle. Cette enceinte se limite aux quartiers est et sud, les plus densément peuplés et les plus proches du château épiscopal. Elle utilise pleinement les fortifications du château et le mur occidental de l’église Saint-Jean

extrait plan moderne

……….le village au XIXe – Plan napoléonien de 1883

vieux plan

Le développement récent de Murviel

Après une extension périphérique en couronne classique autour du noyau ancien et le long des voies d’accès, le développement le plus significatif est celui des années 80 à 85, générant l’urbanisation de la  zone  des jardins au nord-est et comprenant les lotissements :

  • Les Hauts de Murviel,
  • Bellevue,
  • Les Capitelles,
  • Les Clauzes

et au sud, le lotissement des Pins.

Plus récemment depuis les années 2000, deux nouveaux quartiers ont profondément modifié l’aspect du village sur sa partie est avec  les deux lotissements:

  • des Clapissous
  • de Rouvière Longue

Ces deux derniers lotissements, très perceptibles depuis les accès sud du village, ont un impact fort dans la silhouette du village. Une attention toute particulière sur la gestion des gabarits couleurs et matériaux de ces deux secteurs très sensibles est à ce titre indispensable.

Les documents d’urbanisme existant

Le développement de l’urbanisation s’organise autour de plusieurs documents d’urbanisme qui précisent depuis le niveau intercommunal (SCOT) le droit des sols jusqu’à la parcelle (PLU), se rajoutent à ces documents des zonages plus spécifiques concernant le risque d’inondation (Plan de Prévention du Risque inondation – PPRI – ou Plan de Prévention du Risque Incendie de Forêt – PPRIF).